Anorexie boulimie,
un trouble d’identité

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On s’en sort

Si je me retourne sur la route déjà parcourue, je peux dire que je suis passée de la peur de vivre à la sensation d’être enfin moi, à ma place, entourée des gens que j’aime et faisant le métier que j’ai toujours voulu faire.

Catherine Hervais, psychologue spécialisée dans les TCA

Boulimie et relation amoureuse

Avant j’étais soumise et fuyante en amour

– Je ne me considère plus boulimique. Ça fait un peu plus d’un an, depuis la fin des groupes, que je n’ai plus fait de crise, et que je me sens en paix avec la nourriture.

– Il te reste probablement des particularités, relationnelles, que ce soit tu as réglé, soit tu n’as pas encore réglé… ça je ne sais pas ?

– C’est en cours. Le côté fuyant jusqu’à tout encaisser, jusqu’à n’en plus pouvoir, c’est fini. C’est surtout dans des moments où parfois je me sens un peu vulnérable, parfois ça revient. Je me rends compte que je m’accroche encore un peu à mon compagnon dans des moments de fragilité, un manque où je viens le manger. Venir aux groupes, m’a apporté du recul sur moi-même. Me rendre compte que je n’étais déjà pas seule au monde dans ce que je vivais. Avant, c’était terrible, je pensais que je ne serai jamais capable d’avoir une relation saine avec quelqu’un. Le groupe m’a montré que je n’étais pas seule dans cette situation. Cette prise de conscience m’a permis de voir que si la relation ne marche pas, ça n’était pas parce que j’étais une personne affreuse, mais parce que je n’avais pas les clés ou les moyens, pour combler quelque chose. Ce quelque chose que j’ai trouvé en moi-même plutôt que d’aller vampiriser les autres.

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