Anorexie boulimie,
un trouble d’identité

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On s’en sort

Si je me retourne sur la route déjà parcourue, je peux dire que je suis passée de la peur de vivre à la sensation d’être enfin moi, à ma place, entourée des gens que j’aime et faisant le métier que j’ai toujours voulu faire.

Catherine Hervais, psychologue spécialisée dans les TCA

Gestion des émotions

Gérer ses émotions grâce à la psychothérapie de groupe

Dans ce reportage tourné pour une grande chaîne de télévision, la journaliste interview des personnes qui font une psychothérapie de groupe. Tous reconnaissent l’intérêt de se confronter aux autres pour devenir soi.

Journaliste : Depuis l’adolescence, pour eux c’était juste un problème alimentaire. Et puis un jour les spécialistes leur expliquent que c’est la conséquence d’un trouble de l’identité. Ici dans cette thérapie de groupe on apprend à être soi-même face aux autres.

P : je n’avais absolument pas fait de rapprochement que c’était mes problèmes sociaux qui engendraient les crises de boulimie, alors que la maladie c’est une maladie sociale, c’est maladie émotionnelle. Ce n’est pas c’est pas le problème de manger, en fait.

CH. Quand on leur apprend ça, ces personnes-là, non seulement sont plus heureuses dans la vie, mais en plus, le symptôme boulimie anorexie disparaît.
Journaliste : de l’agressivité à la nonchalance de la crise de larmes au fou rire ces personnes sont incapables de gérer leurs émotions comme pouvait l’être Émilie.

E. C’est-à-dire qu’on fait un tour au Franprix, et puis on fait des courses pour 50€, c’est le seul moyen qu’on trouve pour s’apaiser parce que pendant qu’on mange, au moins, on est happé, on pense à rien.
Journaliste : Incapables aussi d’accepter l’image de leur corps Gwen avait perdu 40 kilos pour en reprendre 20 aussitôt, à cause de ses crises alimentaires.

G : j’avais tout le temps l’impression qu’on me regardait, qu’on me jugeait, que j’étais grosse et pas belle. Et je n’étais pas bien. J’allais vite dans l’eau (quand elle allait nager). Dans la boulimie on est vide à l’intérieur et on va du coup se remplir dans l’urgence jusqu’à ce qu’on retrouve des sensations. Alors là, on est rassuré parce qu’on se sent exister vraiment. C’est traiter le problème d’identité, apprendre à vivre avec soi-même.

CH : Plus besoin d’une addiction pour s’apaiser. Et ça, ça marche sur la boulimie mais aussi sur d’autres addictions, avec, bien sûr, le concours de la médecine pour les autres addictions, difficile de ne pas utiliser certains médicaments (dans les moments d’angoisse et de dépressivité).
En général ça part tout seul comme par enchantement.

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